Texte du général Collignon
Ce vendredi 23 novembre voit le RICM accueillir les quatre fils du capitaine de la Seiglière, premier commandant du 1er escadron, à l'origine de la transformation du RICM en Régiment blindé et initiateur des fanions en cuir des escadrons.
En effet, à la demande de madame de la Seiglière, récemment décédée, ce fanion original doit être mis en dépôt au Régiment pour figurer en bonne place dans la salle d'honneur.
Nous nous retrouvons donc à midi, à l'entrée de la salle d'Honneur, en compagnie des quatre fils du capitaine de la Seiglière : Léonard, Philippe, Benoît et Bertrand accompagnés de leurs épouses, de quelques-uns des petits-fils et même d'un arrière-petit-fils, Louis, âgé d'une dizaine d'années. Nous sentons bien que cette séparation est un arrache-coeur pour ces quatre hommes dont l'enfance a été bercée par le RICM, d'autant plus que leur père est mort en Indochine et qu'ils étaient sur ce territoire à ce moment-là.
Le protocole décidé était simple mais rempli de grandeur et d'émotion. Une haie d'honneur formée par une petite délégation du 1er escadron, mise en place à l'entrée de la salle d'honneur, arrivée du fanion porté par le fils aîné Léonard, accompagné de l'arrière-petit-fils du capitaine de la Seiglière et accueil par le colonel Garnier qui recevait le fanion en dépôt et le remettait au porte-fanion du 1er escadron.
Léonard de la Seiglière prenait ensuite la parole pour faire la déclaration de dépôt à la salle d'honneur et remerciement du colonel Garnier. L'émotion était palpable !...
Prise de photos et visite de la salle d'honneur ont suivi. Il était émouvant de voir ces quatre hommes se souvenir du mobilier provenant de la salle d'honneur du Maroc, qu'ils avaient vu étant enfants.
Nous sommes allés ensuite au mess prendre une coupe de champagne et déjeuner dans une ambiance chaleureuse et joyeuse. L'arrière-petit-fils Louis a été très entouré et a recueilli un certain nombre d'insignes, de pin's et autres souvenirs qu'il arborait comme autant de décorations. Nul doute que nous ayons fait là un fan du RICM