EN MÉMOIRE DU CAPORAL BENOÎT BONTEMPS
Texte et photos Gilles Chiron
Le lundi 30 janvier à 11 heures s'est déroulée au quartier Ladmirault une cérémonie commémorative en souvenir du caporal Benoît Bontemps tué le 6 février 1984 à Beyrouth (Liban).
C'est à partir de 10h30 que le Régiment nous accueillait en salle d'honneur avec un café. Une fois tout le monde arrivé, nous nous sommes dirigés vers l'ordinaire pour commémorer la mémoire de Benoît Bontemps.
Cette cérémonie, organisée et présidée par le colonel Destremau, chef de corps du RICM, a eu lieu en présence de la famille du caporal Bontemps, du général Collignon le président de l'Association Nationale des Anciens du RICM et des cadres et marsouins du Régiment.
On pouvait noter également la présence de nombreux anciens, parmi lesquels les présidents de section, quelques jeunes Anciens de la région de Poitiers dont le caporal-chef (er) Patrick Faucher qui se trouvait près de son camarade Bontemps lorsqu'il fut tué.
Après la lecture de l'ordre du jour par le capitaine Bellet commandant d'unité de l'ECL, une minute de silence a été observée. Puis le colonel Destremau et madame Bontemps ont dévoilé la plaque qui honore la mémoire de notre camarade, fixée à l'entrée de la salle de restauration des militaires du rang.
A l'issue de la cérémonie, nous nous retrouvions tous autour d'un verre, avant d'aller déjeuner avec la famille. Enfin, pour clôturer cette journée, quelques Anciens accompagnaient la famille du caporal Benoît Bontemps pour une visite de la salle d'honneur.
Benoît Bontemps est né en 1962. En octobre 1979, il s'engage pour cinq ans dans les Troupes de Marine et au RICM.
Après plusieurs missions extérieures au Gabon en 1980 comme pilote d'auto-mitrailleuse légère, il effectue en 1981 un séjour à Djibouti au 5e RIAOM.
A son retour en 1982, il est affecté de nouveau au RICM. Quelques semaines plus tard, il part au Gabon pour quatre mois.
Puis il change de spécialité pour devenir mécanicien et fait partie de la Force Multinationale de Sécurité de Beyrouth de janvier à mai 1983. En août 1983, il rejoint la République Centrafricaine qu'il quitte en décembre.
Enfin, il embarque le 1er février 1984 pour Beyrouth. Le 6 février, il est mortellement frappé par un coup direct sur son abri.
Ses nombreuses campagnes et son comportement exemplaire lui valent d'être décoré de la médaille de la Défense Nationale et de la médaille d'Outre-Mer.
Il est cité à l'ordre de l'Armée. Cette citation comporte l'attribution de la Médaille Militaire et de la Croix de la Valeur Militaire avec palme.
