Cette page référence les différents historiques du RICM rédigés au cours du temps. Elle présente également tous les ouvrages ou documents, édités ou non, relatifs au Régiment ou à l'une de ses unités élémentaires.
Témoignages irremplaçables de l'engagement, des souffrances et des sacrifices de nos Anciens, pour la Patrie et le drapeau, ces écrits hautement historiques sont actuellement détenus dans la salle d'Honneur du Régiment. L'inventaire en a été établi, en partie, par les différents officiers Traditions qui se sont succédés.
Le catalogue proposé ici n'est pas exhaustif; il ne le sera sans doute jamais ! Nombre de textes d'Anciens Combattants restent et resteront méconnus. Par ailleurs, certains des livres présentés dans cette page sont rares, voire introuvables. Pourtant, les greniers et les malles fermés parfois depuis des dizaines d'années, continuent de temps en temps à délivrer leurs inestimables trésors. Alors, abonnés aux visites chez les bouquinistes, adeptes des vide-greniers ou simples héritiers d'un arrière-très-arrière grand oncle marsouin (!), si vous "tombez" par hasard sur l'un de ces ouvrages oubliés, n'hésitez surtout pas à en faire l'acquisition, pour vous ou pour l'un de nos camarades collectionneurs. Pour le moins, n'hésitez pas à nous avertir de vos découvertes !
Contenu de la page
Les Historiques depuis 1919, 1914-1918, 1939-1945, Indochine, Opérations extérieures,...
Auteurs ou personnalités cités
Michel BATAILLE, Gustave BEAL, Pascal BESNIER, Slt BIGEON, Henri BOURLIER, Philippe CART-TANNEUR, Jean-Marc CLAISSE, Roger CONDÉ, Daniel CUSENIER, Cne DERCOURT, Pierre de TONQUEDEC, Georges DUCROCQ, Pierre DUFOUR, Slt DUVAUCHELLE, Louis ENAULT, Pierre FAGUÉ, Patrick GARROUSTE, René GERMAIN, Slt GILLET, Georges GORET, Gaston GRAS, François-Régis JAMINET, François LABUZE, Ltn LARTIGUE, René LEGRAND, Louis LENIAUD, Michel LESOURD, Ltn MARTIN, Lcl MAUREL, Georges METTETALE, Lcl MODAT, Lcl RICHARD, Cal Norbert RODRIGUEZ, Nicolas ROUGIER, Jean-Marie ROUSSEL, Jean VALENTIN, Jean Etienne VALLUY, Joost van VOLLENHOVEN, ...
C'est LE premier historique du RICM. Il a été écrit par René Legrand, lieutenant de réserve, vice-président de l'Amicale des Anciens du RICM fondée en 1930.
Il en existe deux versions. L'une avec texte et photos; l'autre sans photo.
Il s'agit ici d'un historique du RICM couvrant la période 1914-1930 (90 pages).
René Legrand (déjà cité plus haut) et le lieutenant-colonel Richard se sont partagés le travail. Le premier s'est chargé de traiter la guerre (1914-1918) et le second, la période 1918-1930.
Historique du RICM réalisé intégralement au régiment et couvrant la période 1914-1964. Il convient de noter ici qu'aucun historique n'avait été rédigé depuis celui de Legrand et Richard dans les années 30.
Tiré à 2250 exemplaires numérotés, cet ouvrage collectif de 270 pages a été diffusé en 1971 et contient du texte et des photos.
La jaquette est l'oeuvre du caporal Norbert Rodriguez, diplômé des Beaux-Arts et appelé du contingent 1972/12.
Aux rendez-vous de la gloire, historique de 200 pages conçu et réalisé par Philippe Cart-Tanneur avec des photographies de Patrick Garrouste.
Ce travail couvre la période 1914 - 1988. Les premières opérations extérieures et la 18e citation obtenue par le régiment en 1978 y occupent encore peu de pages (pp114-129)!
Premier historique avec des photos couleurs, il a été édité en 1988 à 3500 exemplaires version papier normal, à 600 exemplaires reliés avec tête et tranche or et enfin à 50 exemplaires hors commerce réservés à l'éditeur.
De 1914 à 1995, de la Grande Guerre à l'opération Douaumont montée pour la reprise du pont de Vrbanja à Sarajevo, Pierre Dufour retrace 80 années d'histoire du RICM dans ce livre de 145 pages édité en 1996, aux Éditions Ambre Bleu.
L'auteur remercie pour leur diligente coopération les cadres du régiment qui, à l'époque, ont hautement participé à la réussite de ce travail : le lieutenant-colonel Nielly (OSA), le lieutenant Loïc Nizon (Cdp au 3e esc), l'adjudant-chef Marc Bylicki (responsable de la salle d'honneur) et l'adjudant Carrier (photographe).
Le dernier historique en date du RICM produit par Pierre Dufour (Eh oui ! encore lui !). Des origines (!) jusqu'à l'intervention en Côte d'Ivoire, en 2004.
L'ouvrage est préfacé par le général d'Armée Henri Bentegeat, chef d'état-major des Armées (2002-2006) et ancien chef de corps du régiment (1988-1990).
Au fil des 229 pages, nous y retrouvons de nombreux témoignages de "contemporrains" accompagnés de centaines de photos d'époque.
Édité en 2005 chez Lavauzelle.
La bataille de DOUAUMONT racontée par Gaston Gras, ancien combattant du RICM.
Devenu avocat après la guerre, il a écrit ce livre en 1928.
Cet ouvrage de 160 pages, sans photo, existe également sans illustration couleur sur la couverture. Il a dû être réédité plusieurs fois car il est souvent mis en vente sur E-Bay !
Natif de la région de POITIERS, Louis Leniaud suit les cours de l'Ecole Normale d'Instituteurs de cette ville lorsque la guerre éclate. Affecté au 7e Régiment d'Infanterie Coloniale, il rejoint le RICM en 1916. Il y termine la guerre avec le grade de sous-lieutenant.
Lieutenant-colonel de réserve, il fut, avec Nicolas Rougier, René Legrand et Gustave Beal, l'un des membres fondateurs de l'Association Nationale des Anciens Combattants et Anciens du RICM, créée le 15 mars 1930, dont il deviendra par la suite président national d'honneur.
Son livre de 220 pages contenant texte et photos a été réédité par son fils, médecin des Armées.
"Il revint immortel de la Grande Bataille"... un titre évocateur pour ce livre de René Germain, édité grâce à son petit-fils Pascal Besnier.
Affecté au RICM comme aspirant, René Germain terminera la guerre comme capitaine. Ses "carnets de guerre" (312 pages), à lire absolument, fourmillent de détails sur la vie quotidienne des marsouins, sur l'organisation, le fonctionnement et l'emploi du RICM au cours de la Grande Guerre.
Livre de 290 pages écrit à la mémoire du capitaine Joost van Vollenhoven, mortellement blessé au combat le 19 juillet 1918.
Cet hommage est dû à un comité des Amis de van Vollenhoven dont faisaient partie le lieutenant-colonel Modat, chef de corps du RICM en juillet 1918, René Legrand, Ancien du RICM et trésorier de ce comité, le général Gouraud, André Maginot et bien d'autres.
Dans le texte de la citation à titre posthume décernée au capitaine van Vollenhoven, il est écrit : "A placer au rang des Bayard et des La Tour d'Auvergne, et à citer en exemple aux générations futures".
Depuis 1963, la salle d'Honneur du régiment est baptisée du nom de Joost van Vollenhoven
Un petit fascicule de 20 pages portant le titre : "Premier Régiment de France". Il retrace les combats du RICM entre 1914 et 1918.
L'absence de nom d'auteur laisse à penser que ce document a été rédigé par le régiment après la guerre, à l'intention de ses recrues.
Sous-lieutenant, Roger Condé sert au Régiment d'Infanterie Coloniale du Maroc pendant la Drôle de Guerre et la Campagne de France, jusqu'à l'Armistice du 25 juin 1940.
Son livre "Souvenirs de ma campagne de guerre 1939-1940 au RICM" (80 pages avec photos) retrace le parcours du régiment dans ce qui restera comme la plus grande défaite militaire de notre pays !
En 1940, Louis Enault sert au RICM comme caporal à la compagnie d'accompagnement du Ier bataillon.
Dans son "Carnet de route et de combats" (50 pages dactylographiées), il raconte ces trois semaines de juin 40 au cours desquelles le RICM est entrainé, malgré lui, dans une retraite généralisée et désorganisée. Le régiment sera de tous les combats retardateurs mais en vain. Le 25 juin, à l'heure où cessent les hostilités, le Ier bataillon dans lequel sert Louis Enault est réduit à l'effectif de 2 compagnies.
Adhérent de l'ANA RICM, à la 4e Section, notre grand Ancien a eu 90 ans le 25 décembre 2008.
Ce ouvrage collectif relatant l'engagement du 3e escadron au cours des Campagnes de France et d'Allemagne a été écrit par un groupe d'officiers ayant participé à ces campagnes, dans cette unité : le capitaine Dercourt, les lieutenants Lartigue et Martin, et les sous-lieutenants Bigeon, Duvauchelle et Gillet.
Edité en 1947, il compte 80 pages, illustrées de photos et de cartes.
Ce livre évoque la courte carrière militaire de Henri Bourlier qui dès la défaite de 1940, après s'être évadé, constitua un maquis, baptisé le "groupe Tito", dans le Pays de Montbéliard.
En septembre 1944, après le sanglant combat de Villars-sous-Ecot du 2e escadron, 300 maquisards du maquis du Lomont, dont Tito et ses hommes, sont incorporés au RICM pour constituer le Groupe d'Escadrons Portés (GEP). Au prix de pertes élevées, ils participent ainsi à la libération de l'Alsace et à l'entrée en Allemagne. Chef de peloton, Tito se révèle un excellent chef et combattant. Il est plusieurs fois cité pour ses actions énergiques et efficaces face à l'ennemi.
Fin 1945, le RICM embarque pour l'Indochine. Optant pour la carrière militaire, le sous-lieutenant Bourlier est du voyage; comme plusieurs de ses camarades du maquis et du GEP. Jusqu'au 25 décembre 1946, jour de sa mort, Tito est de tous les combats du RICM au cours desquels il fait preuve d'une audace et d'un courage hors pair.
Chevalier de la Légion d'Honneur et médaillé de la Résistance, il avait obtenu 11 citations pour sa brillante conduite au feu.
Livre Imprimé en 1968 à Montbéliard, chez Metthez Frères. 205 pages avec photos NB.
Nb : Monsieur Georges Mettetal est l'enseignant qui a aidé Daniel Cusenier à mettre son livre en forme.
Dans le groupe Tito, le jeune Michel Bataille (futur chef de corps du 2e RIMa) était surnommé le "Piou" et comptait au nombre de ceux qui, dès le 6 juin 1944, avaient rejoint Henri Bourlier alias Tito. En septembre 1944, il suit tout naturellement son chef déjà légendaire qui prend, comme sous-lieutenant, le commandement du 5e peloton du groupement de maquisards incorporé au RICM, sous l'appellation de Groupe d'Escadrons Portés (GEP). La guerre terminée, en juin 1945 il quitte le régiment pour rejoindre l'École militaire de Coëtquidan. Et c'est à Haiphong, en juin 1946, comme sous-lieutenant affecté au 6e RIC qu'il retrouve Tito.
Près de cinquante années plus tard, le général Michel Bataille n'a rien oublié de sa jeunesse dans la résistance et de la solidarité du groupe Tito dont il assumera un jour la présidence. Rassemblant ses souvenirs, ceux de ses camarades de l'époque et des proches de Henri Bourlier, au travers de ce qui se veut une biographie de ce dernier, il nous offre une vision simple, précise et sans fard de ce que furent ces années d'occupation, d'incertitudes et parfois d'insouciance ! Après le temps des sabotages réalisés afin de paralyser les transports ferroviaires, vient le temps des combats d'infanterie portée au profit des trois escadrons de reconnaissance, tant pour la libération de l'Alsace que pour la campagne d'Allemagne.
Mais d'autres combats attendent le jeune chef patriote et plein d'allant. Le général Bataille reprend alors les témoignages de ceux du RICM qui accompagnèrent le sous-lieutenant Bourlier dans l'aventure Indochinoise au cours de laquelle, là encore, il s'impliquera avec détermination, faisant de son peloton porté un outil de combat reconnu, apprécié et efficace.
De belles et émouvantes pages, écrites à la mémoire d'un chef charismatique, infatigable et remarquable combattant. À la mémoire également d'un groupe de jeunes hommes du pays de Montbéliard qui avaient choisi de servir la France, les armes à la main... au prix de leur vie pour une dizaine d'entre eux.
Le général Michel Bataille est décédé en 2004. Depuis novembre 2008, une rue de Seppois-le-Bas porte son nom.
Références : Espace Documents - Collections Racines - 52, rue de l'église - 25260 Étouvans - imprimé en 1996 par IME 25110 Beaume-les-Dames - Broché 296 pages avec photos NB.
Ce livre à la mémoire du capitaine Jean-Marie Roussel a été écrit par le lieutenant-colonel Maurel et Jean Valentin.
Il retrace le parcours exceptionnel de ce soldat de l'infanterie coloniale. En 1940, il est formé à l'école des chars à Versailles. En 1941, à Aix en Provence, il fait partie de la promotion de Saint-Cyr «Amitié Franco-Britannique». Il rejoint ensuite le Régiment Colonial de Chasseurs de Chars où, comme lieutenant, il participe aux campagnes de France et d'Allemagne. En 1945, il est affecté au RICM quand celui-ci embarque pour l'Indochine. C'est sur ce théâtre d'opérations, à la tête d'un commando, qu'il trouve la mort, le 20 octobre 1947. Il avait 26 ans.
Le lieutenant-colonel Maurel était commandant avec le capitaine Roussel pendant son séjour en Indochine.
Ce livre est préfacé du général Jean Étienne Valluy, aspirant au RICM en 1918 (Commandant Supérieur des Troupes d'Indochine en 1946, puis Inspecteur des Forces Terrestres d'Outre-Mer en 1948).
Editions imprimerie reliure des orphelins apprentis à Albi en 1952, in-8 broché, 131 pages, avec quelques photographies.
Tout, ou presque, sur les jonques et vedettes du RICM en Indochine.
Au-delà de l'aspect technique de cet escadron si particulier, il faut lire le récit des incroyables aventures vécues et des combats menés par des hommes courageux et déterminés. Une épopée relatée avec simplicité, par ceux-là même qui y ont participé.
Préfacé par le colonel François Labuze, chef de corps du RICM (2008-2010).
Les droits d'auteur de ce livre sont reversés au profit du Musée des Troupes de Marine.
Trop modeste notre Ancien ! Trop modeste l'adjudant-chef Pierre Fagué — de la 7e Section — qui a publié en 2008 les souvenirs d'une carrière de marin et de marsouin bien remplie. C'est donc par pur hasard et grâce au "net" que nous avons découvert cette formidable autobiographie.
L'écriture est alerte, le discours direct parfois cru — dans tous les cas loin des mêmes récits policés bien connus — les descriptions minutieuses, la vie du marsouin présentée avec réalisme, honnêteté et sensibilité aussi... et bien évidemment nous plongeons non sans émotion dans le quotidien opérationnel du RICM en Indochine d'abord puis en Algérie. Un vrai livre de colonial ! Un histoire d'Homme également !
RÊVES D'INDOCHINE - Jean CHAINE - 1924-1948 - 337 pp.
En juin 1943, à Tunis, Jean Chaine s'engage au 4e Régiment de Chasseurs d'Afrique. Une volonté l'anime : se battre contre l'ennemi en participant à la libération de la France. Un objectif plus immédiat le galvanise : entrer à l'École militaire de Cherchell pour devenir officier. Il rejoint donc le Maroc où, après maints contre-temps, il intègre enfin Cherchell. Nous sommes le 5 juin 1944 ! Le lendemain les Alliés débarquent en Normandie... fin août c'est en Provence que débarque massivement la 1ère Armée française, dont le RICM. Une crainte pour l'élève-officier Chaine et ses camarades de promotion : que la guerre se termine sans y avoir pris part ! Tous vont être rapidement rassurés et mis bientôt dans l'ambiance car à l'approche de ses frontières, l'ennemi résiste avec pugnacité.
Nommé aspirant en octobre, il traverse la méditerranée et arrive en Alsace, dans la zone des combats, début décembre. Son affectation ? Le 1er escadron de chars du RICM, commandé par le capitaine de La Séglière. Au contact de ce chef respecté et expérimenté, l'aspirant Chaine apprend son métier de soldat... sur un terrain où la moindre erreur peut être fatale. En cet hiver 44-45, dans un froid polaire, la vie du jeune officier, qui n'est pas encore chef de peloton, se passe entre patrouilles et instruction de ses hommes. Le RICM participe à la "Garde au Rhin" dans une mission statique. Fin mars 1945, après la dure campagne d'Alsace, l'offensive reprend... en Allemagne cette fois. Le 5 avril, l'aspirant Chaine remplace son chef de peloton, le lieutenant Gervat, légèrement blessé lors de la destruction de son char la veille. Avec ses 4 chars, il participe avec succès à la prise de Wolfartsweier, près de Karlsruhe, mais deux balles l'atteignent au poumon droit. Hospitalisé pendant de longues semaines suite à des complications, il ne connaîtra pas les "délices", de courte durée d'ailleurs pour le RICM, de l'occupation en Bade-Wurtemberg.
En mars 1946, après sa période de convalescence, des incertitudes sur la suite de sa carrière et une affectation à la caserne Clignancourt, il intègre l'École de Saumur. Il est toujours aspirant ! Au cours de cette formation d'officier d'active plutôt mouvementée et perturbée par l'autoritarisme du général de Lattre, il passe également par Coëtquidan. Il est nommé sous-lieutenant d'active le 25 décembre 1946 et se porte volontaire pour continuer à servir en Indochine, au RICM en opérations dans cette colonie française depuis fin 1945. A Fréjus pendant la préparation au départ, il croise le commandant Maurel, en instance de rejoindre le RICM qu'il commandera plus tard.
Dans les derniers jours de mars 1947, c'est enfin l'arrivée à Saïgon. Il est affecté au 2e escadron et avec son peloton rejoint le poste de Vinh-Long puis celui de Phuoc-Hiep, dans le delta du Mékong où il participe aux opérations de pacification jusqu'en juin 1947. Fin juin, tout le Régiment est regroupé au Tonkin, autour de Haïphong. Dans des conditions difficiles, les opérations se succèdent, à la limite d'épuisement des hommes et des matériels. De septembre à décembre se déroule l'opération Léa. Chaine et son peloton sont de tous les combats : à Lang-Son, à Cao-Bang, à Bac-Kan. En octobre, il opère à partir du poste de That-Khé. Le 8 janvier 1948, à Na-Cham, le sous-lieutenant Jean Chaine tombe dans une embuscade. Malgré une première blessure, il galvanise ses hommes et organise le décrochage. Le feu est violent. Il est frappé à la jugulaire et meurt en quelques instants. Il n'avait pas 24 ans.
Aux origines de ce remarquable travail biographique de monsieur Jean-Marc Claisse, la volumineuse correspondance de son oncle Jean Chaine, entretenue par celui-ci avec ses parents et ses proches tout au long de ses années de soldat, d'officier et de combattant. A une époque où seule la lettre permettait aux familles de rester en contact. S'exprimant avec aisance, Jean Chaine fut véritablement prolixe puisque pas moins de deux cents lettres constituent le corpus de cet ouvrage. Au fil des pages, on y découvre les espoirs, les états d'âme, les convictions, le quotidien d'un jeune homme puis d'un officier aguerri, plein de fougue et idéaliste au point de mourir pour une France qui se souciait si peu de ses soldats d'Extrême-Orient. Au-delà des passages plus intimes concernant la famille et des commentaires parfois redondants mais toujours éclairés de l'auteur, le "lecteur militaire averti" trouvera dans ces lettres une multitude d'informations et de détails illustrant parfaitement cette époque d'incertitudes et de combats que bien peu d'historiens, ou prétendus tels pour ce qui concerne le RICM en tout cas, ont su nous faire revivre. Notons enfin que la démarche de longue haleine de Jean-Marc Claisse n'a d'autre objectif que celui de rappeler le souvenir d'un lointain parent, Mort pour la France, aux membres les plus jeunes d'une grande famille. De manière pédagogique et concise. Tant mieux donc si ce livre à l'heur de nous combler et d'intéresser "ceux du RICM" !
Édité à compte d'auteur, ce livre - au tirage limité - n'est pas commercialisé. Vous pouvez cependant en faire l'acquisition directement auprès de monsieur Claisse qui se fera un plaisir de vous l'expédier contre la somme de 15 euros (frais de port inclus).
Un livre écrit par le lieutenant-colonel François-Régis Jaminet (ESM 94-97 / Commandant Morin - CID 2009-2010 / 17e promotion Lyautey) qui, après avoir été chef de peloton et officier adjoint en escadron de combat au régiment, a commandé le 3e escadron blindé, notamment en opérations.
Entre 2004 et 2006, en République de Côte d'Ivoire, le RICM aux ordres du colonel Patrick Destremau est engagé dans le cadre de l'opération Licorne. C'est la relation de cette intervention prolongée, vécue au quotidien sur le terrain, que nous relate l'auteur de cet ouvrage préfacé par le général d'Armée Henri Bentegeat, actuel président du Comité militaire de l'Union Européenne, chef d'état-major des Armées au cours de cette période (2002-2006) et ancien chef de corps du régiment (1988-1990).
Vous pouvez commander ce livre auprès de son auteur ou chez l'éditeur L'Harmattan
A suivre...